["Église", "Certains dans l'Eglise collaborent toujours davantage avec l'idéologie arc-en-ciel"]

Mgr Marx propose de changer le catéchisme de Jean-Paul II, pour inclure l'idéologie LGBT


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Certains dans l'Eglise collaborent toujours davantage avec l'idéologie arc-en-ciel

Mgr Marx propose de changer le catéchisme de Jean-Paul II, pour inclure l'idéologie LGBT

L’Eglise actuelle est une Eglise fluide, évolutionniste, trans. Quoi d’étonnant d’ailleurs puisqu’elle a érigé en fondement l’évolution pour adapter la doctrine aux mœurs du temps présent. Dans notre temps post-moderne, la mode étant à l’arc en ciel, en avant toute sous la conduite du cardinal allemand Reinhard Marx et de sœur Nathalie Becquart, pour accéder à une vie haute en couleurs.

Pour se faire, Mgr Marx propose de changer le catéchisme de Jean-Paul II pour dédouaner le péché d’homosexualité. Le théâtre choisi pour la bataille est le Synode sur la synodalité.

Dans un long entretien, le cardinal Marx soutient ouvertement la nécessité de revoir la doctrine pour légitimer les actes homosexuels, alors que le 3 avril, sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire au Synode, qui s’adressa directement à un groupe LGBTQ américain pour le légitimer.

« L’amour c’est l’amour » est l’argumentaire employé par le cardinal allemand, archevêque de Munich et Freising, pour faire avancer l’agenda LGBTQ au sein du monde dit ‘catholique’. Sur la poussée des revendications qui avaient déjà clairement émergé du chemin synodal allemand, le prélat, appartenant à la garde rapprochée du pape argentin, dans un entretien publié par l’hebdomadaire libéral Stern le 30 mars, déclare que le Catéchisme « n’est pas gravé dans le marbre » et qu’ « il est légitime d’avoir des doutes sur son contenu ». Marx parle d’« éthique inclusive », fondée sur le « respect de l’autre », tandis que « la valeur de l’amour se manifeste dans la relation : à ne pas réduire l’autre à un objet, à ne pas utiliser ou humilier l’autre, à être fidèles et dépendants les uns des autres ». Marx poursuit en affirmant que « l’homosexualité n’est pas un péché. Et c’est un comportement chrétien quand deux personnes, sans distinction de sexe, se protègent, dans la joie et la douleur ».

Bref, ce que le cardinal Marx entend affirmer c’est « la primauté de l’amour, surtout dans les rencontres sexuelles ». Et l’archevêque de Munich semble pressé :

« Depuis quelques années, je me sens de plus en plus libre de dire ce que je pense, et je veux que l’enseignement de l’Église progresse. L’Église change aussi, avec le monde : les personnes LGBTQ font partie de la Création et sont aimées de Dieu et nous sommes mis au défi de lutter contre la discrimination ». 

Finalement, le cardinal Marx a également avoué avoir béni un couple homosexuel dans le passé :

« Il y a quelques années à Los Angeles, après une célébration au cours de laquelle j’avais prêché sur l’unité et la diversité, deux personnes sont venues me demander ma bénédiction. Et je l’ai donné. Après tout, ce n’était pas un mariage. »

Comme le souligne le quotidien italien La Nuova Bussola Quotidianna « l’interview de Stern ne tombe pas comme un coup de tonnerre. Non seulement elle a été précédée des thèses analogues au cours du voyage synodal allemand et des déclarations du président de la Conférence épiscopale allemande, Monseigneur Georg Bätzing, qui demandait que le « sexe libre » soit reconnu par le Catéchisme, mais Marx lui-même avait déjà jeté le gant en célébrant une messe début mars pour célébrer 20 ans de pastorale Queer à Munich. Évidemment avec un drapeau arc-en-ciel devant l’autel et avec une homélie faisant l’éloge d’une « Église inclusive ». Cependant, la valeur de ce geste n’avait pas été suffisamment et universellement relancée, alors Marx retente avec une interview qu’il est impossible de passer sous silence. »

La pression du monde arc-en-ciel sur l’Eglise actuelle via ses courroies de transmission ne s’arrête pas à Marx qui est membre du Conseil restreint des cardinaux qui assiste le pape François dans le gouvernement de l’Église.

« Le timing, analyse LNBQ, suggère que nous sommes confrontés à une offensive coordonnée pour donner une direction pro-LGBTQ très spécifique au Synode sur la Synodalité auquel le Pape François tient tant. En février, par exemple, c’est le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, président des évêques européens, de demander un changement de doctrine en faveur de l’homosexualité sans que sa nomination comme rapporteur général du synode sur la synodalité ne soit remise en cause. »

Mais surtout dimanche dernier a eu lieu un événement inédit : la sous-secrétaire du Synode des évêques, sœur Nathalie Becquart, choisie pour ce poste par El papa argentin, a prononcé une lectio magistralis devant le public de New Ways Ministry, l’organisation LGBTQ américaine dont le but est de changer l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité.

« Le secrétariat de New Ways Ministry, commente LNBQ, a toutes les raisons d’affirmer qu’il s’agit « d’un événement historique ». À présent, nous pouvons parler en toute sécurité d’un triomphe du lobby LGBTQ dans l’Église, et nous ne pouvons manquer de noter que la direction de l’Église non seulement n’offre aucune résistance, mais est même une partie active du processus. Ce n’est pas un hasard si aucune mesure n’a été prise – et ne le sera jamais – contre le Cardinal Marx pour ses déclarations, et il ne sera pas restreint dans son rôle de conseiller du Pape. »

La mise en garde de saint Jean prend tout son sens pour le catholique qui veut garder la Foi :

« Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine (le dépôt révélé, la foi), ne le recevez pas dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises ». 

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