["Bioéthique", "Le témoignage d'Amandine, enceinte, tout son entourage l'incite à l'IVG..elle ne veut pas non plus de ce bébé...une histoire qui va se terminer bien."]

Amandine, J'avais 18 ans, j'étais étudiante en école d'ingénieur...Verdict: enceinte. Je ne voulais pas de ce bébé. "si je pouvais te forcer contre ton grès à avorter, sache que je le ferai sans hésitation",lui dit son père...


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Le témoignage d'Amandine, enceinte, tout son entourage l'incite à l'IVG..elle ne veut pas non plus de ce bébé...une histoire qui va se terminer bien.

Amandine, J'avais 18 ans, j'étais étudiante en école d'ingénieur...Verdict: enceinte. Je ne voulais pas de ce bébé. "si je pouvais te forcer contre ton grès à avorter, sache que je le ferai sans hésitation",lui dit son père...

Amandine, J'avais 18 ans, j'étais étudiante en école d'ingénieur. Je faisais la fierté de mes parents jusqu'en décembre 2013... Aout 2013, je rencontre Stephane, 21 ans, militaire à la marine nationale, tout va bien, jusqu'à son départ en mission en novembre. J'étais malade, mes règles ne venaient pas mais je perdais du sang, je mettais ça sur le compte du stress, "elles allaient arriver". Cinq semaines plus tard, je prends mon courage à deux mains et fait le test. Je n'avais même pas fini que je voyais déjà " I I ". Verdict ; enceinte. J'envoie directement un mail à ma mère, qui m'appelle le lendemain de son travail (situé à 2h de moi) et** me dit "appelle l'hôpital, dis que tu as besoin d'une IVG avant la date butoir, que c'est urgent".** Oui, pour elle c'était une évidence, elle ne m'a même pas demandé ce que je voulais faire, c'était juste logique. Stephane étant injoignable, j'étais seule dans ma chambre d'internat, et après réflexion, je ne voulais pas de ce bébé. Je décide tout de même d'attendre de parler à Stephane, après tout, il a son mot à dire lui aussi. Deux jours après, il m'appelle (enfin !) les deux jours les plus longs de ma vie. Aussitôt, il me dit qu'il veut le garder, qu'il va arrêter l'armée, et venir élever son enfant auprès de moi. Ce qu'il a fait dès le lendemain, il ne fallait qu'attendre 15 jours le temps de mettre fin au contrat de l'armée et de rentrer. Je commençais déjà à m'attacher à ce petit bout, quand il a fallu l'annoncer à mon père. Le jour même, il est venu à l'internat pour parler avec moi, Stephane n'était pas encore rentré. Je m'en rappellerai toute ma vie, assise en face de mon père à l'écouter. "Si ton grand père était encore en vie, tu le décevrais plus que tout" (il est mort deux mois avant), "si je pouvais te forcer contre ton grès à avorter, *sache que je le ferai sans hésitation", "c'est un suicide social, il va t'abandonner et tu finiras seule, sans avenir". Étant très proche de mon père, ça m'a juste détruite, les larmes coulaient sans fin en l'écoutant. J'ai écouté mon père, appelé Stephane, et lui ai dit que je ne voulais plus de ce fœtus. Effondré, il m'a supplié de le garder, il est allé jusqu'à me demander, de le garder, d'accoucher et de le lui laisser à la naissance. Je ne m'occuperai de rien et je n'entendrai plus parler d'eux deux. *Quand Stephane est rentré, il m'a accompagné au rdv du gynécologue, il a pleuré en entendant son cœur pour la première fois, tout comme moi. De ce jour, j'ai décidé qu'on formerait une famille tous les trois. Ma grossesse a été très dure, j'ai pleuré tous les jours, ça a été la période la plus dure de ma vie. J'ai été rejeté de ma famille, de mes amies, certains se moquaient quand j'allais étudier avec un ventre arrondi. "Je ne sais pas si je dois te féliciter ou te mettre une claque" et j'en passe. On a construit notre vie à trois, et j'ai accouché d'un merveilleux petit garçon, grâce au soutien de Stéphane. Aujourd'hui je continue mes études, Stephane a signé un CDI à plein temps juste à côté de notre appartement et on signe le compromis de vente de notre appartement la semaine prochaine.** J'ai 21 ans, je suis maman, étudiante, propriétaire de mon logement, et la femme la plus heureuse grâce à mon fiancé.** Dans tous les cas, ce n'est pas une décision facile, elle concerne toute votre vie. On est parti de rien et on a plus que ce qu'ont les autres de notre âge. Je ne regretterai jamais mon choix. Ma mère a attendu que Jules ait un an passé pour m'avouer que j'avais bien fait de le garder et mon père, lui, me dit encore que je n'aurais pas du, même s'ils aiment énormément leur petit-fils. Amandine, Stephane & Jules.

Extrait du site texte du lien ici ou vous pourrez trouver bien d'autres témoignages.


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